Résumé partie n°6 : l'image d'une reine (suite)

Finalement, ça aurait pu être pire.

Souvenez vous, nous étions coincés à Kininglod, avec Guireg malade comme un chien, dans ce village sous la coupe de ces trois chevaliers lames, avec ce féond bizarre, ou cette tribu (peu probable) de féondas rodant aux alentours...

Évidement, aucune trace de Harven l'Hor. En même temps, demander des nouvelles d'un demorthen dans un village dont les deux tiers des gens sont morts soit décimés par la peste jaune, soit brûlés pour hérésie, ça n'aurait pas été bien rusé. Et Guireg en train de crever malgré les efforts de Galawyn... Bref, on était mal barrés.

Jusqu'au moment où Liliane, la plus "vieille" des deux serveuses de la salle commune m'a fait passer ce mot mystérieux, d'une personne qui nous proposait son aide pour se débarrasser des trois chevaliers lames, tout en nous mettant en garde contre... L'eau ? Tient donc, l'eau serait-elle responsable de cette effroyable maladie ? C'est là que l'espoir revint : comment ne pas avoir le moral quand vous avez un chevalier ronce dans votre cave ? Surtout quand celui-ci, ou plutôt celle-ci vous donne la clé pour sauver votre ami en train de crever ?

Le reste est allé très vite : nous avons vite deviné que nos chevaliers lames étaient des imposteurs. (ma partie d'enquête a d'ailleurs failli me coûter cher) Dès lors, les démasquer et les faire parler a été un jeu d'enfant. Franchement, je m'attendais à un terrible combat, mais nos imposteurs, en plus de menteurs et d'assassins, ce sont révélés être de vils pleutres, qui se sont rendus tout de suite et qui ont tout déballé en moins d'une heure : la mise en scène pour faire croire que des féondas traînaient là-dehors, leurs déguisements en chevaliers lames pour imposer leur prétendue foi aux villageois mais surtout pour s'en assurer le contrôle et avoir un bon prétexte pour éliminer les opposants et même le nom et la localisation de leur employeur, un certain Magnus, qui mènerait des expérience (?) qui pourriraient l'eau  dans un tertre à une grosse demi journée de marche de là. Et (et c'est là que ça devient intéressant) le fait que ce Magnus détiendrait un vieillard, sans doute un demorthen, sans doute le demorthen que je cherche : Harven l'Hor...

Nous avons vite trouvé un plan : laissant les prisonniers à la garde des villageois, nous avons profité des conditions exécrables pour voyager de nuit afin de fondre au petit matin sur le campement des hommes de Magnus, supposés être une quinzaine. L'entreprise était dangereuse, mais il fallait faire quelque chose, alors nous avons pris le risque. Il fut payant, puisque nous sommes arrivés au petit matin pour éliminer trois sentinelles visiblement peu éveillées.

Pour le reste cela aurait du être du gâteau : l'un d'entre nous restait sur le tertre pour faire écrouler la dalle d'entrée maintenue par un savant échafaudage, tandis que les quatre autres restaient planqués pour explorer le camp, censé être libéré par la diversion.

Nous en étions presque là lorsque tout à coup, une chose a fait tilt dans mon esprit : la neige. Putain, la neige ! On laisse des traces, dans la neige ! Du coup, Galawyn se trouvait en grand danger... Et là, plus rien ne s'est passé comme prévu.

Franchement, je n'avais encore jamais participé à un combat aussi violent. Est-ce parce que ma soeur adoptive s'est trouvée en danger que je me suis senti habité de la sorte ? Est-ce la haine des ces foutus pollueurs qui a poussé Fergus à subrepticement approcher Magnus avant de la massacrer à la hache ? Nous sommes nous sentis galvanisés par la présence à nos côtés de Taniach la chevalier ronce ? Je ne saurais le dire. Ce que je peux dire, c'est que ce jour là, Guireg et Galawyn n'ont du leur survie qu'à leur extraordinaire sang-froid, et que nous aurions pu être pris pour de vrais soldats tellement on les a massacrés. Mais je crois vraiment que la surprise a été l'élément déterminant. Avec le recul, je me rends compte que nous avons vraiment eu beaucoup, beaucoup de chance. Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire...

Tous miraculeusement vivants, donc, et pas tant amochés, nous avons enfin récupéré Harven l'Hor. Le pauvre est mal en point, mais nous devrions réussir à le retaper...

Mais il nous reste à découvrir ce que foutait ce Magnus dans le coin, et surtout quel genre d'expériences cet enfoiré de magientiste  s'est mis en tête de mener céans, avec pour conséquence de souiller l'eau de cette horrible maladie...

Et puis, que cherchait-il dans ce tertre ? Fergus a fait en sorte qu'il ne puisse plus nous le dire (et il a eu raison) alors, peut-être le découvrirons nous en explorant ces ruines... A moins qu'Harven l'Hor ne nous en apprenne plus.

Quant à moi, je vais enfin en savoir plus sur mes origines... Du moins je l'espère.

Franchement, alors que j'écris ces quelques lignes, je me dis que ça aurait vraiment, vraiment pu être pire, bien pire...

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Comme d'habitude, un réel plaisir à parcourir ces lignes.
Va falloir que je t'embauche aussi pour l'Anneau Unique .
Merci à tous pour cette superbe soirée. Un réel plaisir de jouer cette séance.
Très agréablement surpris par la prestation de Gaelle.
Vivement la prochaine.

Ravie de l'expérience de jeu et d'avoir rejoint la troupe! Et très bon résumé.
A très vite.