Résumé partie n°5 : L'image d'une Reine

Partie du 25 mai 2013 : résumé.











On n’est pas dans la merde…





Franchement, je ne vois pas trop comment tout cela va se
finir. J’aurais pourtant du sentir que cela allait tourner mal, surtout quand à
Loch Varn Adéliane m’a fait ces révélations sur mes origines : ce n’est
pas Jarn le Balafré qui m’a trouvé sur le cairn, mais ce demorthen , là ce
Harven l’Hor, si tant est qu’il m’ait effectivement trouvé sur un Cairn. En
tout cas, c’est ce que Wailen lui a dit. Elle aurait mieux fait de le garder
pour elle.





Au lieu de ça, nous voilà coincés à Kininglod, avec ce
pauvre Guireg qui va sans doute y passer, atteint par cette foutue fièvre
jaune. Et ces villageois, sous la coupe de Julius, et de ses sbires chevaliers
lames de Gwydre. On a bien vu ce qu’ils ont fait à ceux qui s’étaient opposés à
eux : au bûcher, les pauvres gars ! Notez qu’à quelques mètres près,
ils auraient tout aussi bien pu finir sur un autre bûcher, pour les morts de la
peste, celui-là. Le résultat n’aurait pas été si différent, au fond.





Mais vous ne comprenez rien, alors laissez moi vous exposer
les évènements qui nous ont menés à ce désastre annoncé…








Tout est parti après les évènements de Loch Varn. Adéliane
m’a donc conté les dires de Wailen sur la nuit de mon arrivée chez elle, alors
que j’étais nouveau né. La version officielle était jusque là que Jarn m’avait
trouvé sur un cairn et qu’il m’avait confié à elle.


Quelques années plus tard, il est revenu me chercher pour
commencer la formation qui allait faire de moi ce que je suis. Cette partie de
l’histoire est au moins vraie : je m’en souviens comme si c’était hier. En
revanche, la révélation ça a été que c’est un certain Harven l’Hor qui m’amena
chez Wailen. Où me trouva-t’il réellement, est-ce réellement lui qui me
trouva ? Autant de question en suspend pour lesquels j’ai entraîné mes
compagnons, Galawin la demorthen, Fergus le bûcheron et Guireg l’ivrogne, euh,
non, le barde, avec moi jusqu’à Harzroag, chef-lieu de la baronnie du val de
Lugdan.





J’y étais déjà passé, une fois ou deux, mais j’aurais du me
souvenir que l’auberge du Coquelet Sauvage n’était pas forcément un bon
établissement : patron ivrogne, mauvaise pitance et serveuse misérable,
ajoutée à des locaux miteux, ont fait que nous n’avons pas passé une nuit de
rêve, loin s’en faut. Sans parler de ces satanés navets (pauvre Fergus) et de
cette goutte qui nous a achevé notre pauvre Guireg pour la nuit.





Enfin, à défaut d’être féerique, notre soirée passée dans ce
bouge nous a au moins permis d’entendre nombre de rumeurs, notamment au sujet
du baron qui perd la boule, de sa femme décédée, de son fils pédé, d’un
incendie au château, bref, tout ce qu’il faut pour sombrer… On nous a parlé
également du meurtre aussi sadique que mystérieux de Belga la pute, mais le
truc le plus intéressant, c’est que c’est là que nous avons appris qu’Harven
était en fait démorthen, qu’il officiait régulièrement pour le baron, et même
où il habite.





C’est là que nous sommes allés dès le lendemain. Douillette,
la chaumière, et on y fait bonne chère. Oui, Roan, le disciple d’Harven, seul
après le départ de son maître, s’est senti obligé de nous garder à déjeuner (le
pauvre Fergus s’est à nouveau trouvé confronté au problème dit désormais du
navet), après que Galawyn ait résolument révolutionné sa vision sur les
rosiers, l’Aubépine et le smectus (marque déposée). Avec Guireg, on a juste un
peu profité du temps mort pour, disons, jeter un œil, quoi…





Grand bien nous en a pris : nous avons appris que notre
ami fait des fouilles sur un tertre funéraire, au nord d’un bled, Kininglod, et
qu’il y va assez souvent, en fait. En tout cas, il semble que c’est là-bas
qu’il devait se trouver, à grosso merdo deux jours de marche.





L’itinéraire nous imposait de repasser par Harzroag, mais
pour la nuit, nous sommes allés à la concurrence, mais juste pour comparer,
hein… Bon, il faut bien reconnaître que l’accueil au Juste repos fut bien
meilleur qu’au Coquelet sauvage : bonne chère (encore des navets !),
lits douillet et personnel sympathique, tout était réuni pour passer une bonne
soirée et une bonne nuit, ce que nous fîmes avec joie. (la question de
l’homosexualité du patron reste néanmoins toujours en suspend. Personnellement,
je préfère ne pas savoir)





Nous sommes partis le lendemain, avec une bonne montagne à
franchir.





C’est là que ça a commencé à mal tourner.





Deux heures de marche avant la bergerie dans laquelle
j’avais choisi de faire étape, nous l’avons trouvé, ce pauvre type… Mort.
Lacéré de partout. Blessures loin d’être réellement naturelles… Sans doute une
de ces saloperies de féondas… Théorie confirmée par une ou deux touffes de
poils retrouvées dans les plaies. Sur le coup, j’ai trouvé étrange qu’il n’ait
aucun équipement, ni argent sur lui. Mais je n’ai pas réagi plus que ça,
surtout que Guireg a remarqué la couleur de sa peau, qui tirait bien sur le
jaune, avec des tâches noires.





On ne pouvait plus rien pour lui, alors on a continué notre
route, jusqu’à la bergerie. C’est au cours de cette nuit que Guireg a montré
les premiers symptômes de la maladie. Galawyn a tenté tout ce qu’elle pouvait,
mais le lendemain, il n’allait pas mieux, alors nous avons décidé de prolonger
notre séjour d’au moins une journée… Mais le lendemain, son état avait encore
empiré. La probabilité que le féond nous tombe dessus était de plus en plus
grande, alors on a brancardé le pauvre Guireg jusqu’à Kininglod, le dernier
bourg avant le tertre. On pensait au moins pouvoir y séjourner tranquillement
jusqu’à sa guérison… Ou sa mort… Ou la nôtre, car enfin, personne n’est à
l’abri de cette maudite maladie… Plus j’y pensais, plus je me disais que
j’aurais du prendre plus au sérieux les cauchemars de Galawyn. C’est vrai après
tout, Wailen avait insisté sur mes « mauvaises origines », et ses
histoires de corbacs et de tertres qu’elle avait vus dans ses cauchemars
commençaient à devenir de plus en plus réels… Ca m’apprendra à prendre la
parole d’un démorthen à la légère tiens…





On a fini par arriver à Kininglod, pour trouver un village
ravagé par la peste, avec deux bûchers : un pour les morts de la maladie,
et l’autre pour les exécutions. Ben ouais, il semble que nous sommes arrivés
juste après la fête : il y avait là trois pauvres gars attachés qui
finissaient de brûler…





Il reste peu de villageois. Le cadavre que nous avons
retrouvé était le messager qu’ils ont envoyé au baron pour lui demander de
l’aide. (Sans équipement aucun ?) Heureusement pour eux, trois chevaliers
lames sont arrivés « par hasard », ou par la bienveillance de
l’unique (mon cul) pour leur porter secours. Oui Julius et ses deux molosses
semblent être arrivés à point nommé. Ils ont convaincu les habitants que des
prières suffiraient à les sortir de leur galère.





On n’aurait pas du leur mentir au sujet de Guireg, que nous
avons réussi à faire entrer sans leur dire qu’il est sur le point de claquer de
la peste. Mais que pouvions nous faire ?





Nous voilà bloqués là, avec un malade secret, au milieu de
villageois sous la coupe de trois fanatiques armés jusqu’aux dents, à la
recherche d’un démorthen qui n’est peut-être même pas arrivé jusque là…





N’empêche que tout ça n’est pas très clair… Ces trois
guignols de Gwydre, ce messager mort sans équipement, et ce féond, là, dehors…
Je l’ai entendu crier, et j’ai entendu trois cris bien distincts : comme
des animaux d’une même espèce, de trois endroits différents. Je ne suis pas
très érudit, mais je voyage pas mal, et je suis certain de ce que j’ai
entendu : il n’y a jamais eu deux féondas semblables, alors trois…





Non, pas clair, tout ça…





On n’est pas dans la merde…

Bien résumé

Génial ce résumé .
Franchement, précision + humour. Un grand bravo. Tu as bien mérité tes 5xp .

On n'avait pas dit 10 xp (ok, je sors)

Sinon, je suis volontaire pour le prochain, enfin si personne ne veut s'y coller... (et ce n'est pas que pour l'xp, heing...)

Excellente idée de François de résumer ces parties à la première par personne, ça colle parfaitement avec l'implication de son PJ dans le scénario

En fait, le résumé à la première personne avait déjà été expérimenté par Bordox, avec Youl Faran.

Et puis on prolonge la partie, en faisant ça

Vendu.
Maintenant, si tu y prends un certain plaisir, voir même, un plaisir certain, on peut peut être supprimer les 5xp .

Pourquoi ce dernier message ne m'étonne-t-il même pas ?